Mots des professeurs
Ia orana,
Tout a commencé en 2005…
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J’ai appris mes premiers pas de « ori » dans une petite association de danse familiale à Mahina (commune de Tahiti) « Danse chez Nelly ». Mes professeurs m’ont transmis leurs savoirs et leur culture.
De là est née une passion que je souhaite aujourd’hui transmettre.
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Certes, « Popa’a » (métropolitaine) comme nous sommes appelés à Tahiti, mais tout autant dévouée à cet art.
J’ai ainsi eu la chance de participer deux fois au célèbre Heiva i Tahiti (grande fête à Tahiti qui prône la culture polynésienne sous tous ses angles), de merveilleux souvenirs.
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L’association « Vahine Ori Tahiti d’Anglet » que j’affectionne particulièrement m’a ensuite accueillie lors de notre retour en France.
J’y ai passé de très belles années qui n’ont fait qu’accroître cet amour de la danse.
Vient alors le temps des études universitaires, Toulouse est une grande ville, le Ori Tahiti devrait s’y loger. Maïré, une tahitienne au grand cœur m’a fait entrer dans son association « Ori » et j’ai pu intégrer sa troupe de danse. Il y régnait évènements (mariages, forums, maisons de retraite, boîtes de nuit ...), convivialité et passion commune.
Et Pau ?
J’intègre l'association N’Danza avec sa professeur Mila, une association de multidanse qui souhaite faire découvrir entre autres, les danses polynésiennes.
Mais… j’ai envie de prendre mon envol et pouvoir créer mes cours, mes propres chorégraphies (à l’aide de ma sœur tout autant passionnée), comme on nous l’a appris au fenua (le pays). Grâce à plusieurs copines, mon souhait est réalisé.
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Je continue aujourd'hui de me former auprès de mes proches polynésiens, grâce aux différents stages organisés et aujourd'hui, en 2018, je comptabilise 4 participations au HEIVA I PARIS (concours international de danse tahitienne), 0 prix, mais des images plein la tête et des rencontres fabuleuses.
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J’espère pouvoir vous donner envie de commencer ou continuer cette danse.
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Mauruuru
Nana
Katia
Ia orana ,
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Je m'appelle Fatu, j'ai 24 ans et je suis tahitien (d’une mère originaire des Tuamotu et d’un père originaire de Moorea)
Aujourd’hui cela fait 8 ans que j'ai quitté mon fenua (mon pays) pour venir en métropole et je continue d’honorer ma culture au travers de la danse mais aussi la musique par passion.
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J'ai commencé à danser à l'âge de 9-10 ans grâce à mon cousin. Nous faisions partie d’un groupe de jeune de la paroisse de ma commune, Faa’a. J'ai ensuite passé ma jeunesse auprès d’eux. Ils étaient tous pour la plupart des marquisiens. J’ai donc essentiellement appris le HAKA marquisien. Vers 12-13 ans j'intègre un groupe de danse marquisienne, du nom de « Taki toa ». Je n'y suis malheureusement pas resté longtemps mais j'y ai beaucoup appris.
A 16 ans je pars de mon île pour la France… Destination Lyon, chez la famille. Afin d’avoir encore une accroche avec mon « chez-moi » grâce à ma cousine, j’intègre un groupe de danse. Deux ans après, je me retrouve à Pau et je rencontre l’AEPF (association des étudiants de Polynésie Française) de Pau dont je deviens adhérent. Néanmoins, l’aventure se termine mais ils restent dans mon cœur car la plupart sont devenus des proches amis.
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Pour finir, vient le moment de l'aventure Ô Pau'rinetia. Une petite association qui vient de se créer à Denguin et dont la chorégraphe et professeure n'est autre que Katia. Un jour, elle me contacte car l’une de ses connaissances « Sandy » lui a dit : « Si tu trouves un professeur TANE, je me lance dans l’aventure et je viens danser avec vous ». Sur ce qui n’était qu’un défi au départ est devenu sérieux. Et aujourd’hui je suis fiancé à sa fille (tout le monde aime les belles histoires 😊). Elle a donc pris ses termes au premier degré et décide de me contacter grâce au spectacle de l’AEPF de Pau. Le ORI c’est le partage, j'ai donc dit OUI. Nous avons réuni un petit groupe de TANE (homme en tahitien) et avec l'aide de mon meilleur ami Moerai nous leur avons appris quelques HAKA marquisiens en très peu de temps.... Au début, nous devions simplement être un BONUS dans le spectacle ET ça été une réussite !! Nous avons donc réitéré en 2018. Enfin, au vu du succès de ce petit groupe, nous avons décidé d’ouvrir officiellement un cours à part entière pour l'année 2018-2019 . Voilà mon histoire.
A très vite j’espère.
Nana (au revoir)
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Fatu
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